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LA DEPENDANCE

Prendre un carré de chocolat et ne pas réussir à s’arrêter au point de finir la tablette, s’agit il de la manifestation d’une dépendance réelle au chocolat ?

 

Il existe deux sortes de dépendance :

 

  • La dépendance physique : c’est une réaction physiologique de l’organisme à l’absence d’un produit. Le chocolat contenant de la dopamine, il est possible qu’en très grandes quantités il soit addictif (c’est à dire d’une envie répétée et irrépressible de manger du chocolat en dépit de la motivation et des efforts pour s’y soustraire…)

 

  • La dépendance psychologique : elle s’appuie sur l’habitude de faire quelque chose et est plus souvent de longue durée. Prenons l’exemple du chocolat, si tous les matins pendant 20 ans, on mange un carré de chocolat, et que soudainement on arrête d’en manger cela peut créer un manque mais pas au point d’être dépendant.

 

La dépendance se caractériserait par la présence permanente d’au moins trois des critères suivants :

  • un besoin compulsif de consommer du chocolat

  • un contrôle réduit de sa consommation

  • des symptômes physiques de manque

  • des effets de saturation

  • la concentration plus ou moins exclusive de consommation du chocolat à dépendance

  • la poursuite de la consommation malgré la pleine conscience des effets nocifs

  • la réponse permanente à au moins trois de ces critères

 

Ceci, n’a encore jamais été observé pour le chocolat.

En conclusion, il y a une grande différence entre le plaisir procuré par le chocolat et la dépendance à la drogue. En d’autres mots, le potentiel de dépendance du chocolat n’est pas plus important ni moins important que celui des autres aliments, ou même du sport.

De plus, le « drogué » qui a besoin de sa dose quotidienne de chocolat pour remonter un moral en berne risque de prendre du poids car tous les chocolats sont aussi caloriques les uns que les autres et apportent environ 500 à 550 kcal pour 100 g.

CHOCOWEB

TPE
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